Laurence, L'âme du SCHL : Toujours au service du club.

Vie du club 26 nov. 2025

Le goût du bénévolat chevillé au corps

Depuis 2020, Laurence porte les couleurs du SCHL  autrement que sur le terrain.

« C’est normal de rendre service et de faire progresser le club. L’échange, le contact avec les autres, c’est ce qui m’anime dans ce rôle», confie-t-elle.

Une évidence, portée par des valeurs qu'elle juge essentielles pour tout club sportif : « la disponibilité, la bonne humeur, l’engagement et un peu de folie ». Une recette qui fait mouche à la buvette, son QG du week-end, où elle partage avec une équipe de choc : Mamie, Tom, la team Buvette des seniors filles, des moins de 18, des moins de 15 filles et l’ensemble des préposés.

Dix ans dans la cage : l'ADN du combat

Son engagement n'est pas un hasard. Il puise sa source dans une décennie passée entre les buts. « J’adore le Hand ! », dit-elle. C’est à Wattignies, chez les Séniors filles et les moins de 18 qu’a débuté son amour pour le handball.

« Au départ, je devais être pivot. Notre gardienne a eu des problèmes de santé, je m’y suis mise. J’ai aimé, je n’ai pas eu peur de la balle et je suis restée à ce poste pendant dix ans. »

Dix ans de matchs, de duels et de chocs. Le prix à payer pour l'amour du jeu ? « Des doigts retournés, et un nez cassé », énumère-t-elle. Mais aussi, et surtout, « de très bons moments de convivialité, d’équipe, d’amitié et de franche rigolade. » L'esprit de guerrière du terrain, transposé aujourd'hui dans l'énergie qu'elle met au service du club.

La ferveur collective : un moment gravé

S'il y a un moment qui a marqué cette infatigable bénévole, c'est bien celui où le club a vibré à l'unisson.

« La Coupe Raoul Dufour l’année dernière ! Voir tout le club, toutes les catégories, pousser derrière nos deux équipes en finales, c’était génial ! », raconte-t-elle avec enthousiasme. Une démonstration de ferveur qui résume son idéal du sport : une communauté unie autour de ses athlètes.

SCHL : l'évolution, oui, mais avec méthode

Interrogée sur l'évolution récente du SCHL, Laurence prône la prudence et l'intelligence. « Il ne faut pas trop pousser l’évolution du club. Il faut savoir doser intelligemment, accompagner les bonnes personnes, aider celles et ceux qui veulent partager cette évolution. »

Elle salue toutefois l'essor du secteur féminin : « On progresse, on n'est pas en retard. On fait participer les jeunes femmes. J'ai aussi remarqué qu'on accompagne nos équipes plus facilement. Je pense aux séniors filles où maintenant les garçons viennent voir les matchs. » Un signe fort d'un club qui grandit dans le respect et l'égalité.

« Sans vous, le club ne peut rien faire »

Combien de temps cet engagement va-t-il durer ? La réponse est claire, et à l'image de sa fidélité passée dans les cages : « Tant que l’on aura besoin de moi et que ma santé me le permet ! » Après une brève absence, elle a vite retrouvé son poste. « Je n’aime pas lâcher les gens », lance-t-elle.

Son message final est un appel à la mobilisation de tous les licenciés et supporters.

« Sans vous, le club ne peut rien faire. On n'a pas besoin d’être bénévole permanent pour donner un coup de main. Proposer, déjà, c’est très bien. Chaque bénévole amène une pierre à l’édifice. »

Et la plus belle récompense pour cette ancienne gardienne devenue le visage de l'accueil ? C'est quand les clubs adverses repartent en disant : « Merci, c'était cool de venir chez vous. On a passé un agréable moment, on s’est respecté, on a été bien accueillis. » C'est ça, pour Laurence, le reflet d'un club « respectueux, familial et ambitieux ». Et c'est pour ça qu'elle aime le SCHL.

 

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